La Boîte à Merveilles
Résumé général

Les premières lignes de l'œuvre nous présentent un narrateur adulte qui souffre d’un sentiment de solitude si intense qu’il ne dort pas le soir. Il remonte à son enfance et cède la parole au narrateur enfant, Sidi Mohammed. Il s’agit bien du même narrateur, l’enfant pour raconter les événements et les faits tels ils se sont passés, l’adulte pour commenter ou exprimer certaines idées ou impressions qu’il en garde toujours. Ainsi, le narrateur nous présente son quartier, Dar chouafa où il habitait avec d’autres voisins, le msid (l’école coranique), le bain maure et bien d’autres lieux au fil des pages.

Nous signalons dans ce résumé général de l'œuvre que le narrateur insiste sur son caractère d’enfant rêveur, fasciné par le monde invisible, entretenant des relations extraordinaires avec des objets hétéroclites d’une grande simplicité mais qui prennent à ses yeux les dimensions de palais de rêves, qui peuvent lui parler, jouer avec lui, se transformer en personnages du monde magique qui lui procurent un enchantement incroyable, et lui portent secours dans les heures de chagrin, ce sont les objets de sa Boîte à Merveilles! Sidi Mohammed est un enfant qui se distingue clairement des autres enfants, qui sont épris par le monde visible et réel.

Le premier événement exceptionnel qui brise la monotonie de la vie racontée par le narrateur serait la querelle entre les deux voisines, la mère du narrateur et Rahma, à cause du linge, un lundi. Dispute suite à laquelle les deux femmes ne s’adresseront plus la parole, jusqu’au jour où Rahma va perdre sa fille Zineb pour quelques heures, et comme si rien ne s’était passé, les deux voisines se réconcilieront sans même avoir besoin de parler du jour de leur querelle.

Un mardi, la mère du narrateur est malade. L’ancienne voisine Lalla Aïcha vient lui rendre visite. Elle lui conseille de visiter le sanctuaire de Sidi Ali Boughaleb pour retrouver sa santé et celle de son fils. Ce conseil salvateur offre au narrateur deux jours et demi de repos de l’école.

Vendredi suivant, Rahma va perdre sa fille en route vers un baptême. On la retrouvera dans la maison des Idrissides le même jour, la mère décide donc d’inviter les pauvres pour remercier Dieu.

Dans les premiers jours du printemps, Sidi Mohammed et sa mère rendront visite à Lalla Aïcha, c’est une occasion pour apprendre les mauvaises nouvelles sur Moulay Larbi et son travail.

Une fête pleine de joie approche, c’est Achoura, le narrateur y consacre une partie importante pour en décrire les préparatifs et la célébration dans le msid comme dans le quartier.

L’événement perturbateur est sur le point de se produire, Si Abdeslam, le père du narrateur, décide un lundi d’accompagner sa femme et son fils pour acheter des bracelets, tant désirés par Lalla zoubida. Au souk, la famille vivra un drame qui finira dans les larmes. La femme ne veut plus de ces bracelets de mauvais augure, elle est certaine qu’ils vont semer le malheur dans la maison, mais son mari l’oblige à les prendre. Le lendemain, Lalla Aïcha rend visite à Lalla Zoubida et l’informe du second mariage de son mari Moulay Larbi. Quelques jours plus tard, le père annonce à sa femme qu’il a perdu son capital, et qu’il va travailler comme moissonneur dans les environs de Fès pour rétablir ses pertes. Le départ de Si Abdeslam a coïncidé avec la maladie de Sidi Mohammed qui l’empêchera d’aller au msid pendant une longue période.

La mère décide de retenir son fils à la maison non seulement car il est malade, mais aussi parce qu’elle se sent seule. Elle décide d’emmener Sidi Mohammed chaque semaine à un sanctuaire dans la ville. Elle visite alors Sidi El Arafi, le voyant aveugel, accompagnée de son amie dévouée Lalla Aïcha, deux jours après le départ du père. Cet homme ne tardera pas à envoyer un messager à sa famille apportant des provisions et de l’argent.

Face aux interminables problèmes que Moulay Larbi devait affronter avec sa nouvelle jeune épouse, le divorce entre lui et sa seconde femme sera bientôt prononcé devant notaire. C’est un événement qui sera reçu avec beaucoup de joie da la part de la famille du narrateur, mais une joie encre plus grande enveloppera toute la maison de la voyante avant d’apprendre la nouvelle du divorce, c’est le retour du Maalem Abdeslam, le père du narrateur, qui arrivera après une longue absence aux environs de Fès.



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